La série Ostreïdes exprime la complexité de la vie dans sa recherche de la forme la plus appropriée à la survie, ainsi que la sagesse de l’esprit appliquée à la transformation de la matière.
C’est un univers imaginaire regroupant des formes de vie échouées venues d’ailleurs qui ont pris forme et trouvé refuge dans des matériaux terrestres inertes devenus inutiles : vieux ceps de vigne noueux, racines d’arbres ou d’arbustes, mais aussi matériaux insolites tels que le bois d’amadouvier, champignon décomposeur de bois hébergé par des arbres morts ou mourants qui, à force de se nourrir de la cellulose du bois de son hôte, devient lui-même du bois, capsules d’oeufs de raie échouées sur les plages, etc.
Souvent imparfaits comme à l’état d’ébauche, les Ostréïdes, symboles de candeur et d’une certaine force tranquille, honorent la beauté naturelle de la vie sur Terre quand on l’anime d’un simple souffle d’âme…