Ce roman de 148 pages rassemble la nouvelle du même nom publiée en 2007 et la suite de celle-ci, achevée en 2015 pour satisfaire les lecteurs qui réclamaient une suite et permettre au héros d’accomplir sa mission …
Le quiproquo, c’est d’abord la vie même qui en est un, et le plus compliqué de tous. ( Luigi Pirandello )
Résumé
Un homme sorti de nulle part et profondément chevaleresque décide un beau jour de découvrir le métro parisien. Cette Bête de Paname, fidèle à sa mauvaise réputation, lui réservera surprises et rebondissements plus délirants les uns que les autres.
C’est ainsi qu’elle placera sur sa route un artiste au coeur brisé, qu’il se mettra en tête de vouloir sauver à tout prix. Armé d’une naïveté à toute épreuve et d’un sens de l’observation quelque peu surréaliste, il découvrira au travers de nombreux quiproquos un univers décadent jonché de signes qu’il croira placés là pour le guider dans l’accomplissement de sa noble tâche…
EXTRAIT
(…) Pour tuer le temps, je me mis à observer attentivement la structure et le décor de mon wagon.
C’est ainsi que mon regard fut attiré par un petit dessin placardé près des portes. On y voyait un lapin de belle taille se faire coincer la main. Le texte qui l’accompagnait disait ceci :
ATTENTION : Ne mets pas tes mains sur les portes, tu risques de te faire pincer très fort.
Inquiet, je me retournai pour vérifier ce qui se passait derrière moi. C’est ainsi que j’aperçus un homme blotti dans un coin. Il avait des yeux rouges qui contrastaient avec le blanc de ses sourcils. Ses cheveux lui sortaient de la tête par grandes touffes, ce qui lui donnait un air brouillon. L’homme ne levait les yeux que par intermittence, comme soucieux de ne pas divulguer la couleur de ses prunelles. Il est vrai que celles-ci avaient de quoi vous laisser pantois ! Une certitude montait en moi : j’avais ici affaire à une créature géante tenant le milieu entre un lapin albinos et un être humain ! Un vent de panique commença à m’envahir, et c’est avec angoisse que je tâchai de déceler tous ceux dont je n’avais pas encore repéré la présence (… )
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.